Envisager l'après
La vie a repris son cours à Marrakech, la ville rouge de près d'un million d'habitants, qui compte à notre connaissance 18 morts suite au tremblement de terre.
Le choc était brutal, on doit bien l'avouer, à chaque fois que l'on redescendait des montagnes pour charger la voiture. Les cafés remplis, des touristes en promenade et la même musique des flûtes aux serpents sur la Place Djema El Fna, comme si le séisme était loin déjà. Et pourtant les répliques ont continué à se faire sentir nous ont-ils tous dit.
Les images que les habitants de Marrakech ont gardé de cette catastrophe sont bien différentes des horreurs que nos berbères ont vécu quand pendant 2 jours ils sont restés coupés du Monde à chercher des survivants dans la poussière, la peur et les hurlements...
Ifourirene lui, village d'une centaine d'habitants, a eu près de la moitié du nombre de morts de Marrakech, soit 8 personnes dont 3 enfants en bas âge. Le choc, la douleur et les souvenirs ne sont pas prêts de s'effacer et si notre présence et les câlins serrés faits à ces femmes et ces hommes meurtris peuvent soulager ne serait-ce qu'un peu leur traumatisme, notre projet en aura valu la peine.
Nous mettons maintenant le soutien psychologique au coeur de notre action et envisageons déjà de travailler à donner accès à une cellule psychologique à tous nos amis berbères qui n'y ont pas encore accès aujourd'hui.
Continuez à soutenir le projet de notre famille, le soutien à Ifourirene ne fait que commencer !
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